AOURAGH Mohamed

Né en 1957 à Midelt (Maroc) et décédé le 2 novembre 2019, Mohamed Aouragh a résidé à Chambéry (Savoie) où il a travaillé. Encouragé par ses professeurs, depuis l’adolescence, il lit et écrit de la poésie jusqu’en 1984, lorsqu’il vient s’installer en France. Après un voyage au pays en 1989, il se remet à écrire pour témoigner et garder un lien avec son Maroc natal. Il intervient dans des établissements scolaires. Son poème « Les petites mains » est publié dans le Bacchanales N°48 « A pleines mains » revue de la Maison de la poésie Rhône-Alpes.

« …Conteur du quotidien, gardien de la mémoire. Tu parles le langage de toutes ces vies, la langue de tous ces passages souverains qui sans toi resteraient la proie du silence. Donne-moi des nouvelles de ton pays réel et du sable juste, des vivants qui rêvent. »
Patrick Chemin

« …Ils sont beaux tes mots, Moha. Ils bousculent nos silences, interrogent nos chemins. Saïda Fikri chante pour toi, pour toutes les Khadija oubliées, pour l’espoir qui gonfle ses voiles vers le pays du bleu. Ce Maroc que tu aimes et qui danse sous l’encre d’un amoureux. Merci mon Moha. »
Michel Etiévent