BRUN François

Installé dans les Pyrénées-Orientales en 1982, François Brun plonge sur la Côte Catalane depuis 1976. Breveté moniteur de plongée en 1979 à Collioure, il est aussi scaphandrier classe 2B, breveté d’Etat et Instructeur recycleur/Trimix. Il se spécialise dans la plongée profonde afin de pouvoir explorer les zones du large encore vierges, ce qui lui permet de découvrir en 2004 au large de Port-Vendres, l’épave de l’Estérel dont il est l’inventeur.
Puis il explore l’épave du cargo espagnol Ganekogorta-Mendi qu’il identifie par –110 m de fond pendant l’été 2011 à 16 milles du cap Béar. Ses recherches sur les épaves l’amènent à s’immerger dans les archives et l’histoire. Il en résulte un ouvrage sur le patrimoine sous-marin de la Côte Vermeille qui obtient un franc succès. Sa résidence à Banyuls-sur-Mer et son bateau lui permettent de sillonner fréquemment cette côte encore sauvage et riche en patrimoine naturel et culturel. François réalise aussi de nombreux articles et reportages photographiques pour divers magazines.

En 2003, il organise avec son propre bateau, la plongée la plus profonde sur la Côte Vermeille à –231 m, pour Pascal Bernabé qui prépare le record du monde. Deux ans plus tard, il sera le principal organisateur de ce record qui est établi à – 330 m. Ces deux plongeurs de haut niveau s’associent alors pour rédiger des ouvrages techniques très pointus qui sont publiés en plusieurs langues (Le Guide de la plongée Tek et Le Guide de la plongée en recycleur). Très attaché à la Méditerranée, François Brun qui a passé son enfance à Carthage, réalise un très gros travail d’exploration des fonds sous-marins de Tunisie avec le corailleur Sélim Baccar. Il en résultera en 2013 un beau livre unique sur le sujet : La Tunisie Sous-Marine.

François se passionne de plus en plus pour le patrimoine maritime et publie en 2014 avec le célèbre archéologue Jean-Pierre Joncheray : Les épaves de la Grande Guerre.

Actuellement, il explore une nouvelle épave inconnue située très au large des côtes par –112 m de fond, et participe à l’élaboration du « bac épaves » du nouvel aquarium du Laboratoire Arago de Banyuls-sur-Mer.