Description
65 épaves en Bretagne de Brest à Saint Malo
La Bretagne possède un patrimoine maritime immergé unique au monde. L’arrivée de la machine à vapeur dans la construction navale a participé, à la fin du XIXe siècle, à l’essor fulgurant de l’économie mondiale. De 1870 à 1930, afin de compenser un besoin accru en matière première, le trafic se densifie. La pointe bretonne, située en bordure de l’une des principales routes maritimes, se présente comme un virage difficile à négocier ; les courants importants, les mauvaises conditions météorologiques et les nombreuses roches à fleur d’eau occasionnent alors de nombreux naufrages. En ajoutant ceux des conflits du siècle passé, on estime aujourd’hui à plus de 3 500 le nombre d’épaves sous-marines le long des côtes bretonnes.
Cet ouvrage se présente comme un retour d’expérience de plongée sur 65 d’entre elles. Il développe les spécificités de chacun de ces sites : profondeur, étale de courant, marées, relief… Sur chacune des fiches, on retrouve une partie historique permettant de situer le navire et son naufrage dans son contexte, ainsi qu’une visite guidée de l’épave illustrée par des photographies sous-marines de qualité (environ 300 dans l’ouvrage), des dessins précis et le résultat d’un long travail de modélisation en 3 dimensions sur une vingtaine de ces épaves. Vous découvrirez également les espèces vivant à proximité de ces récifs artificiels dont certains restent encore très peu plongés.
J’ai voulu, à travers cet ouvrage, vous faire découvrir un monde très riche englouti dans des eaux pas si vertes qu’on se l’imagine. Il ne me reste alors plus qu’à vous souhaiter de très belles plongées en toute sérénité dans ces eaux bretonnes !
Sommaire
Partenaires et structures
Remerciements
Préface de Jean-Pierre Joncheray
Introduction
Les épaves
Liste des épaves et carte de situation
65 épaves :
I. De Brest à l’archipel de Molène
Les épaves 1 à 20
II. L’île d’Ouessant
Les épaves 21 à 32
III. De Portsall à l’île de Batz
Les épaves 33 à 44
IV. De l’île de Batz à l’archipel de Bréhat
Les épaves 45 à 49
V. De l’archipel de Bréhat à Saint-Malo
Les épaves 50 à 64
VI. La Manche
L’épave 65
Cales de mise à l’eau
Algues et plantes marines du littoral breton
Préface
« Dans ce monde immense qu’est la mer, ce continent mystérieux que l’homme croit connaître, dans son orgueil non moins immense de conquérant, chaque jour le passé englouti ressurgit.
Notre histoire s’extrait des profondeurs par la volonté partagée d’une poignée de plongeurs, dont la curiosité n’a d’égale que le désir de faire connaître leurs découvertes. The last but not the least, Nicolas Job entre, par ce merveilleux livre, dans la communauté des amoureux des épaves…
Bienvenue au Club, Nicolas !
Grâce à toi, nous serons un peu moins ignorants du destin de ces mystérieux et si beaux vestiges que nous appelions auparavant – c’est original ! – « le cargo » ou « la canonnière », ou autres quelconques niaiseries, grâce à toi nous saurons dans quelles conditions appréhender une plongée difficile, profonde, éloignée…
Tu n’as pas lésiné sur les détails pour cela, car 256 pages ce n’est pas rien ! Que l’on en juge :
– cinq grandes années de rédaction, une broutille si l’on rajoute les années d’archivages, les centaines de plongées de recherches, les innombrables contacts, parfois stériles, parfois prometteurs, que tu as accumulés auparavant.
– 65 épaves, des faciles et des moins faciles, des plongées pour débutants comme des descentes déraisonnables, d’énormes inconnues, comme à Kadoran, aussi bien que des classiques, comme le Columbian, des fortunes de mer exposées avec précision comme des légendes floues dues à l’ivresse de la mer.
– des explications concises, des croquis en 3D, des encarts bio, concernant la faune et la flore de cette zone qui s’étend de Brest à Saint-Malo…
Et le meilleur pour la fin de cette modeste préface, l’expression d’une admiration sincère pour un domaine où Nicolas excelle, la photographie sous-marine.
Croyez-moi, ce type est génial ! Un avant-goût de son talent nous avait été donné avec ses illustrations de l’excellent livre de Patrick et Serge David et Yves Marchaland, « Le Léopoldville », paru fin 2013. Ses clichés, pris dans des conditions pénibles, malaisées, dangereuses, sont tout simplement fantastiques !
Et voici, en 2015, associée à un trait de plume de professionnel, la sublimation de l’art photographique de Mon Ami Nicolas Job, il s’agit de ces 65 épaves de Bretagne.
« Et je rajouterai, personnellement, que tu as choisi le meilleur des éditeurs ! » »
Jean-Pierre Joncheray
