Description
Femmes et rebelles du XVème au XXIème siècle en Savoie
Elles sont femmes, elles sont rebelles. Pour être encore plus femmes ? Dans notre société qualifiée de moderne, en une période où le bon ton est de conjuguer la parité à tous les temps, la femme est considérée à l’égal de l’homme… Elle l’est, mais ne le fut pas toujours.
Durant des siècles, l’homme a symbolisé le sexe que l’on dit fort en reléguant sa compagne dans celui que l’on dit faible. Les femmes n’y ont pas cru. Elles ont revendiqué, renversé les barrières. C’est le parcours de plusieurs d’entre elles que rapporte Jean-Marie Jeudy. En l’occurrence, des femmes ayant laissé leur nom à la Savoie. Parce qu’elles y sont nées, parce qu’elles s’y installèrent ou s’en allèrent pour colporter… Mais sans jamais oublier leur coin de montagne.
Elles se prénomment Adèle, Adrienne ou Henriette… Nobles ou paysannes, elles ont connu un destin hors du commun, elles ont marqué leur temps en suivant les chemins de traverse et en se fiant à leur étoile. Chacune à leur manière et dans leur domaine. Ne s’en laissant ni conter ni imposer, elles ont tracé une route d’une grande modernité dans leur époque respective. Qu’elles soient bergère ou princesse, qu’elles se muent en aventurière ou chef d’entreprise. L’une a tenté sa chance dans la grande ville, l’autre a traversé les océans. Une troisième a escaladé les cimes. Il y en eut pour défendre la liberté, pour bâtir des empires ou œuvrer dans le monde des arts…
D’un lointain passé jusqu’à nos jours, d’Anne de Chypre à Jeanne Brousse, c’est la chronique de ces femmes rebelles que nous transmet Jean-Marie Jeudy. Toutes assumant leur itinéraire et cherchant leur propre vérité. Là où l’intuition et la conviction les conduisirent…
Sommaire
Anne de Chypre (Chypre 1418 – Genève 1462)
La fille du roi de Chypre avait débarqué de son île pour devenir duchesse en Savoie, au grand dam de la noblesse. Et l’on allait entendre parler d’elle.
Louise Eléonore de Warens (Vevey 1700 – Chambéry 1762)
La dame des Charmettes fut l’amante et l’inspiratrice de Jean-Jacques Rousseau. Mais elle fut aussi femme d’entreprise. Même si ses affaires ne prirent pas le chemin souhaité.
Adèle de Bellegarde ((Chambéry 1772 – Paris 1830)
Que n’a-t-on proféré à propos de cette demoiselle de la bonne société chambérienne ! emportée par le tourbillon, elle a vécu la Révolution à sa manière…
Henriette d’Angeville (Semur-en-Auxois 1794 – Lausanne 1871)
Elle n’avait pas froid aux yeux, elle ne craignait pas le froid. Ce fut la première femme à poser le pied sur le Mont-Blanc. Même si une servante d’auberge l’avait devancée.
George Sand (Paris 1804 – Nohant 1876)
Celle qu’on appelait la bonne dame de Nohant n’est venue qu’à trois occasions en terre savoyarde. Mais elle a su marquer son passage.
Marie Suize (Thönes 1824 – Californie 1892)
Ayant vu le jour dans les montagnes de Thônes, cette incroyable femme avait décidé d’aller faire fortune de l’autre côté de la Terre. elle était partie à la conquête de l’or…
Marie-Laetitia de Solms (Waterfold 1831 – Paris 1902)
La petite-nièce de Napoléon 1er se fait un nom à Aix-les-Bains.
Marie-Louise Jaÿ (Samoëns 1838 – Paris 1925)
La petite bergère de Samoëns s’était retrouvée perdue au milieu de la ville. Qu’à cela ne tienne, avec son époux, elle créa le plus grand magasin de la capitale.
Adrienne Monnier (Paris 1892 – Paris 1955)
Bien mal connue, qui se souvient encore d’elle dans le village des Bauges d’où était originaire sa mère ? Libraire et poétesse, elle a beaucoup apporté à la littérature française.
Charlotte Perriand (Paris 1903 – Paris 1999)
Son nom se rapporte à la Tarentaise. après avoir couru à travers le monde, elle a laissé ses marques dans la création des plus grandes stations de ski.
Jeanne Brousse
Ne supportant ni l’injustice ni le fascisme, elle a lutté au péril de sa vie contre le nazisme. À présent, elle colporte son message auprès des jeunes générations.